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Sondage du samedi 7 Octobre 2023

Quelles sont vos relations avec la PMI ?

Le sondage du samedi 7 octobre vous proposait de répondre à la question de vos relations avec la PMI.
Au travers de différentes publications le sujet est souvent mis en avant, c’était donc l’occasion de donner votre sentiment sur ce thème des relations avec la protection maternelle et infantile.
121 personnes ont donné leur avis.
29 des 121 professionnels jugent leurs relations avec la PMI de bonne qualité. Ils décrivent celles-ci cordiales, bienveillantes.
Les travailleurs sociaux sont à l’écoute, prodiguent de bons conseils, répondent rapidement aux questions qui leurs sont posées de manière précise, claire et courtoise, viennent facilement au domicile des professionnels sur demande en cas de problème concernant l’accueil d’un enfant . Ces 29 assistants maternel)s se sentent soutenus lors de difficultés avec un parent employeur.
Beaucoup de ces 29 personnes, ont apprécié le soutien de la PMI pendant la période COVID, elles se sont senti es rassurées par une PMI aux “petits soins”, réactive, compréhensive.
Le travail en collaboration est apprécié par ces 29 assistant(e)s maternel(le)s et particulièrement lors des renouvellements de l’agrément.
Ce sont donc 92 assistants maternels qui qualifient leurs relations avec la PMI de difficiles voire inexistantes.
Il est à noter que plusieurs commentaires font ressorti r que le problème n’est pas la PMI mais les travailleurs sociaux que sont les puéricultrices et assistantes sociales.
Il existe trop de différences d’interprétation des textes d’un travailleur social à un autre, pas d’harmonisation des discours, le référentiel national n’est pas respecté. Certaines exigences paraissent hors de la réalité d’un accueil familial. Il est régulièrement demandé de satisfaire à des demandes, en matière de sécurité notamment, qui conviennent davantage à l’accueil collectif.
“Elles cherchent la petite bête et elles s’acharnent” dit Sylvie avant d’ajouter “elles portent aussi une responsabilité dans l’arrêt du métier”.
Les évaluations sont redoutées avec un sentiment “d’épée de Damoclès au-dessus de nos têtes déclare Laurence, du coup moins on les voit mieux c’est”.
D’autres assistant(e)s maternel(le)s trouvent que les relations sont très tendues à cause notamment des abus de pouvoirs, de la méconnaissance des textes de la part des travailleurs sociaux, les délais de réponses aux questions posées sont beaucoup trop longs.
Il est reproché aux puéricultrices de souvent considérer l’assistant(e) maternel(le) coupable de la situation en cas de difficultés ce qui fait dire aux professionnel)s qu’ils ou elles se sentent “fliqué(e)s”.
La remise en question de la posture professionnelle vient toujours du même côté.
Les changements récurrents de travailleurs sociaux sont qualifiés de frein à la relation de confiance qui pourrait s’établir avec la PMI.
“Il n’y a pas d’échange constructif” clame Sarah”, “la relation est verticale, c’est elles qui savent et surtout pas nous”.
D’autres déplorent le manque de soutien et l’absence quasi permanente de la PMI à leurs côtés en collaboration dans le travail. Cette inexistence a été flagrante pendant la Covid, période durant laquelle les professionnels se sont sentis cruellement oubliés.
D’autres ne voient la PMI que lors des renouvellements, du coup la préférence de conseils va aux RPE, aux syndicats et même à l’IRCEM.
Encore beaucoup de chemin à parcourir…

Véronique BOUCHER