Est ce que votre employeur vous autorise l’utilisation de votre véhicule pour transporter son enfant ?
Le samedi 3 février dernier, nous vous avons demandé si l’utilisation de votre véhicule était autorisée par vos employeurs pour vous rendre à diverses activités dans l’intérêt des enfants accueillis.
A la quasi-unanimité, l’utilisation de votre véhicule, afin de vous rendre au RPE, ou sur d’autres lieux d’activités, ne pose aucun problème à vos employeurs.
C’est même une condition non négociable de votre contrat de travail. Cette clause est spécifiée dans le contrat et certaines y ajoutent une copie de leur permis de conduire. Systématiquement l’assurance automobile plus une autorisation parentale de sorties, signée des deux parties sont annexées au contrat.
Si un employeur refuse cette clause, vous ne signez pas le contrat.
C’est aussi un élément que vous annoncez lors de l’entretien d’embauche et que certaines assistantes maternelles notent dans leur projet d’accueil ou dans leur règlement intérieur concernant les MAM.
Nous constatons que les assistantes maternelles domiciliées en milieu rural jugent l’utilisation de leur véhicule indispensable dans l’exercice de leur profession car les lieux d’activités, les RPE sont trop éloignés de leur domicile pour qu’elles puissent s’y rendre à pied.
Pour autant même si cette clause fait partie de votre contrat de travail, beaucoup d’entre vous soulignent que l’utilisation du véhicule reste exceptionnelle, en cas de mauvaise météo notamment. Vous êtes nombreuses à privilégier la marche à pied.
Quelques professionnelles rassurent des employeurs inquiets, du fait du transport de leur enfant en voiture, en leur envoyant un sms à leur arrivée sur le lieu d’activité.
Certaines assistantes maternelles refusent néanmoins de transporter dans leur véhicule les enfants qu’elles accueillent estimant que leur responsabilité est trop lourde en cas de survenue d’un accident et que c’est une responsabilité supplémentaire en plus de toutes celles déjà exigées par le métier. Elles privilégient les déplacements à pied, les transports en commun en s’adaptant au nombre d’enfants et à leurs âges.
La proximité des lieux d’activités ou de balades fait que certaines ne jugent pas utile d’utiliser un véhicule.
Le paramètre fi nancier quant au coût du matériel empêche des professionnelles d’utiliser leur voiture (sièges auto)
D’autres n’ont pas à disposition un véhicule adapté au transport de plusieurs enfants ou n’ont qu’un seul véhicule déjà utilisé par le conjoint et n’envisagent pas d’acquérir un véhicule supplémentaire.
Véronique BOUCHER