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Les congés d’été sont terminés et une nouvelle saison de sondages a démarré le 7 septembre dernier. Voici la restitution de vos réponses.
Notre sondage du 7 septembre traitait du livret d’accueil, en avez-vous créé un, comment l’utilisez vous ? Si vous n’en possédez pas, pourquoi ? Envisagez vous d’en mettre un en place ?
Dans ce sondage, plusieurs cas de figure sont apparus :
Les assistants maternels ayant mis en place ce livret d’accueil : ces professionnels s’appuient sur cet outil lors de leur entretien avec l’employeur. Ce livret leur permet de se présenter, de poser le cadre professionnel du métier, de ne rien oublier sur leur mode de fonctionnement, de mettre en avant leur perception du métier, de noter avec précision les détails de l’accueil.
Ce livret est considéré comme aussi important que le contrat de travail, c’est un support actualisé régulièrement qui permet d’éviter les conflits et les “on ne savait pas”. Il permet à l’employeur des questions plus précises et des entretiens plus courts.
Certains assistants maternels le rédigent en ligne et le partage à l’employeur pour l’entretien pour amorcer la discussion sur le futur accueil de l’enfant. Quelques professionnels y ajoutent un questionnaire à destination des parents afin de se familiariser avec la famille et l’enfant accueilli. Ce livret d’accueil est signé pour accord par les deux parties.
Quelques professionnels ont dû le mettre en place sous la contrainte de la PMI. Ceux qui s’y sont opposés se retrouvent “dans le collimateur de la PMI”. Certaines PMI imposent que le livret leur soit adressé.
Les assistants maternels ne disposant pas de livret d’accueil : ces professionnels ne voient pas l’utilité de cet outil et préfèrent la communication orale qu’ils jugent plus importante et efficace. Ils expliquent clairement les choses lors de l’entretien avec la famille de l’enfant, prennent du temps lors de la période d’adaptation pour répondre aux questions.
Le caractère non obligatoire du livret d’accueil est mis en avant ainsi que la charge administrative déjà très importante.
D’autres ayant fait la formation, n’ont pas ensuite repris le livret d’accueil car la formation ne leur a rien apporté.
Plusieurs assistants maternels qui exercent la profession depuis de nombreuses années ne voient pas l’intérêt du livret d’accueil. Ils ont fait sans et continueront.
Des assistants maternels avaient prévu de le créer après la formation mais leur formation ayant été annulée, ils ont repoussé la création de ce livret.
On peut également noter que quelques uns hésitent à faire ce livret, ils estiment qu’il peut faire peur aux parents car il peut être rigide et ils ne sont pas convaincus de sa nécessité.
Les assistants maternels qui ont abandonné le livret d’accueil : ces professionnels ont constaté que le livret faisait peur aux parents car ils le trouvaient trop “carré” et “protocolaire”. D’autres ont constaté que les parents ne le lisaient pas.
Véronique BOUCHER