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Les billets d’humeur du mois d’octobre globalement sous le signe de la morosité !

Vos billets d’humeur compilés du mois d’octobre 2024

😊Commençons par les quelques notes positives.
Octobre a été l’occasion de belles balades pour partir à la recherche des trésors d’automne avec les enfants en vue de la création de tableaux.
Les journées de vacances ont permis de préparer Halloween avec les périscolaires.
Nombre d’enfants sont arrivés de bonne humeur le lundi matin de bon augure pour passer une bonne journée. Leurs sourires font du bien et motivent.
De nouveaux enfants ont rejoint les effectifs d’assistants maternels.
Un sentiment de bien être après avoir démissionné d’employeurs trop irrespectueux.
Un arrêt forcé a permis de revoir l’organisation du domicile, de prendre du temps pour soi, de faire du tri. Certaines pauses sont bénéfiques pour le corps et l’esprit.
Certains ont eu la joie d’avoir quelques jours de congés.
Un employeur qui souhaite l’anniversaire de l’assistante maternelle, une attention agréable pour démarrer la semaine et la journée.
Enfants malades c’et synonyme de journée off .

☹️Octobre a été marqué par une humeur empreinte de tristesse, inquiétude, colère. L’humeur chagrine est compilée de la plus souvent ressentie à celle ressentie de manière moins fréquente.
En tête, l’inquiétude face au manque important de demandes d’accueil dont personne ne semble se soucier.
La prolifération des crèches publiques ou privées et des Mam angoisse les assistants maternels.
La disparition de l’accueil individuel chez l’assistant maternel inquiète fortement et n’a l’air de préoccuper que les professionnels sur le terrain.
Un sentiment d’abandon de la profession, le manque de reconnaissance et de considération rendent triste.
Des assistants maternels malades et fatigués qui expriment un ras le bol de ne pas pouvoir se soigner correctement car ne peuvent pas s’arrêter à cause de perte de salaire trop importante et de la pression de l’employeur, des enfants accueillis qui sont confiés malades et qui partagent les virus alors que l’employeur ne travaille pas.
Des débuts de semaine difficiles avec des enfants fatigués de leur week-end et confiés malades.
Une recrudescence des salaires impayés qui provoque la colère, des employeurs qui font leur déclaration à Pajemploi mais qui ne rémunèrent pas le salarié.
Des bébés qui dorment de moins en moins, un phénomène de plus en plus récurrent.
Un arrêt maladie de quinze jours qui génère deux licenciements.
Un arrêt maladie propice à la réflexion pour continuer ou pas le métier.
Un manque de motivation après quelques jours de congé.
Le travail invisible pas considéré et pourtant bien réel avant ou après la journée de travail.
Baisse de moral suite aux demandes autoritaires de la PMI. Un employeur aux abonnés absents qui ne confie pas son enfant.
La CPAM qui prend un temps bien long pour verser les indemnités journalières.
Colère après France Travail qui fait plusieurs fois la même demande de documents déjà fournis par l’assistant maternel occasionnant un retard de paiement des allocations.
Sentiment d’injustice de devoir travailler 48h par semaine avec seulement 5 semaines de congés payés.
Des repas fournis par l’employeur peu équilibrés malgré les conseils de l’assistant maternel.

Un mois d’octobre globalement morose pour la profession…